Le piercing est une pratique intemporelle, apparue plusieurs siècles avant notre ère. Le piercing n’a pas perdu de son succès au fil des millénaires. Vous souhaitez porter les dernièrs piercing à la mode ? Rendez-vous sur une bijouterie en ligne où le choix rime avec la qualité des matériaux.
Le terme « piercing » est issue du verbe anglais « to pierce » qui signifie littéralement percer. Le piercing consiste à perforer une partie du corps pour y insérer un bijou. Cette pratique remonte à plusieurs siècles. Les recherches anthropologiques et archéologiques établissent que la pratique du piercing remonte au XXIX ème siècle avant J.C.
Des découvertes mettent en évidence l’adoption du piercing, au Néolithique, par des tribus africaines. La perforation de différentes parties du corps constitue aussi une pratique commune au sein de différentes civilisations et sociétés anciennes.
Le piercing peut être réalisé sur différentes partie du corps. Si la perforation du corps intègre généralement une utilité esthétique, elle peut revêtir de symboliques spécifiques.
Les boucles d’oreilles sont portées depuis des siècles. Leurs significations diffèrent d’un groupe de personnes à l’autre et d’une civilisation à l’autre.
Dans certaines sociétés anciennes, comme dans l’Egypte Antique, le piercing aux oreilles et les boucles d’oreilles en or étaient destinés aux hommes issus d’un rang social supérieur. Les boucles d’oreilles sont portées à des fins esthétiques par les femmes grecques et romaines depuis des lustres.
En Syrie et dans d’autres régions du monde, les boucles d’oreille symbolise la soumission complète d’un serviteur à son maitre. Ces objets étaient, donc, principalement destinés aux esclaves.
Dans certaines cultures, le perçage des oreilles est réalisé durant les rituels marquant le passage d’un adolescent à l’âge adulte.
Les marins se faisaient également percer les lobes d’oreilles et mettaient un anneau en or à chaque piercing. Cette pratique symbolise le fait d’avoir traversé l’Equateur. Cependant, ces bijoux étaient également utilisés pour identifier le marin puis à financer ses obsèques s’il venait à périr en mer.
Le piercing nasal et le port de bijou au nez sont ancrés dans la culture des populations d’Asie du Sud, du Moyen Orient et chez les Indiens d’Amérique.
Le piercing au niveau de la narine gauche est notamment apparenté à la médecine traditionnelle. L’Ayurveda associe cette partie du corps aux organes génitales féminins et à l’enfantement. Ainsi, le perçage de la narine gauche est réservé aux femmes mariées. Selon la croyance, cela facilite l’accouchement car apaise les douleurs. En Inde, le port d’un bijou à la narine gauche relève aussi d’une utilité esthétique. Il s’agit d’une marque de beauté karmique. Par ailleurs, porter un anneau symbolise une importante richesse. Le piercing nasal s’est répandu au Pakistan, au Népal et au Bengladesh.
Les femmes Tamouls portent des bijoux d’ornement conçus dans des matériaux valeureux aux deux narines. Outre les finalités esthétiques, ces bijoux servent à l’achat de stèles mortuaires aux femmes qui ne sont pas fortunée.
Au Bengale le bijou symbolisant le statut de femme mariée se porte au niveau du septum percé. Il s’agit du cartilage qui se situe entre les deux narines. Cette pratique est également adoptée par les peuples du sud du Népal, pour qui ces ornements constituent essentiellement des marques sociales.
La perforation de la lèvre relève, à l’origine, d’une coutume propre à plusieurs tribus autochtones d’ Afrique (Mursi, Sara, Makonde, Vamé, Mor, Hourzo). Le labret (bijou porté au niveau de la lèvre) est, avant tout, un ornement et une marque de différenciation sexuelle au sein des ethnies. Cette tradition est également présente chez certains peuples indigènes d’Amérique (Botocudos, Karaja, …) et chez les Tlingits d’Alaska. Ces peuples portent des bijoux très distinctifs comme la cheville, le plateau ou le disque labial faits en bois, en os ou en métal.
Le piercing au niveau des lèvres est devenu une véritable mode et a conquis les jeunes occidentaux au XXIème siècle. Il existe à ce jour différents types de bijoux à porter au niveau d’un piercing au niveau de la lèvre/des lèvres. Par ailleurs, la perforation peut être réalisée sur différentes zones des lèvres et de la bouche.
Le piercing à langue est une coutume aztèque et maya. Cette pratique est réalisée lors des rituels de communication avec les dieux.
Les piercings sur d’autres zones du visage (les parties situées autour de l’œil, sur le front, …) ont également communs chez les tribus indigènes et ont essentiellement des finalités esthétiques et sociales. Ces pratiques relèvent, aujourd’hui, de la mode.
Les piercings du nombril, des parties génitales, des seins (tétons) sont aussi populaires. Ces types de perçage sont essentiellement associés à l’érotisme.
Les piercings se sont démocratisés dans les sociétés modernes avec les mouvements culturels contestataires (punk, hippie, …). La pratique a originalement été adoptée par les partisans pour se différencier de l’ensemble de la société et signifier leur adhésion à un courant de pensée précis. Au fil des années, le piercing est devenu une mode à part entière. Cette tendance subsiste aujourd’hui encore et fait de très nombreux adeptes à travers le monde.
Dans les temps les plus anciens, les bijoux de piercing, comme les autres parures, étaient principalement confectionnés en os, en bois, en corne, en pierre ou en métaux et notamment en métaux précieux, ornés de minéraux valeureux.
Les avancées de la technique et de l’industrie ont permis l’utilisation de matériaux moins onéreux. Ces matières présentent, par ailleurs, toutes les qualités hygiéniques, pratiques et esthétiques requises. Dans cette catégorie de matériaux, on peut citer l’acier inoxydable, le platine, le teflon, le PTFE, le niobium, le Bioplast.
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